Région de Wellington, suite du voyage
Notre woof suivant donc, était en ville au sein d’une famille très riche. Notre mission selon les termes du père de famille, était d’éradiquer toute végétation non native et de replanter les arbres d’origine néo-zélandaise. Sachant que le sol était un vrai gruyère et pentu d’au moins 30%. Estelle a faillit y laisser sa tête et y a réellement fouttu en l'air son pantalon. Déjà le principe d’exterminer et de remplacer quoique ce soit nous a fait froid dans le dos. Ensuite le projet était d’autant plus stupide que le voisin d’à côté laisse se développer librement depuis des années une forêt vierge d’origines européenne et australe, et bien sûr aucune barrière ne sépare les deux propriétés. Ils ont été adorables, très généreux et ouverts d’esprit mais cette histoire de replantation nous a franchement saoulés. Le projet chez Audrey (1er woof) était réellement constructif selon nous, car le but était de replanter des arbres, peu importe ce qu’ils étaient, sur une colline défraîchit. De plus il nous a paru un peu à côté de la plaque cet homme. Il s’est arrêté de travailler pour entreprendre une thèse dont le sujet nous a parut aussi débile et inutile que sa replantation. D’ailleurs on ne se souvient plus de quoi il s’agissait exactement, c’était à propos d’être pauvre et des répercutions que cela impliquait sur une vie. Il interrogeait régulièrement « des pauvres » de la banlieue de Wellington dans des pubs et revenait de ces « interviews » tard dans la nuit pour les retranscrire le lendemain. Est-ce la fréquentation des pubs ou des « pauvres » qui lui a redonné la raison ? En effet, il devenait réaliste avouant qu’il s’ennuyait profondément à faire sa thèse ! mdr
Après cette semaine excitante et pleine d’émotion, nous nous sommes dirigés vers la région est de Wellington dans l’espoir de voir nos 1er phoques. On a commencé à réaliser qu’on pouvait définitivement perdre l’espoir d’un été de chaleur et de baignade. Une tempête nous a accueilli à l’arrivée du Cap Palliser et nous a poussé à faire marche arrière afin de dormir une nuit de plus dans le confort d’un lit chaud et sec, en auberge de jeunesse. Encore une région splendide aux paysages encore différents. On s’est trouvé un espace de camping quasi gratuit perdu en pleine nature à l’entrée d’un canyon, vue sur la côte de sable HYPER noir. Les phoques aussi étaient perdus, on les a cherchés longtemps !! On s’est promené plus d’une heure sans rien apercevoir. Saturés du vent et de la promenade au milieu de nul part sans arrivée apparente, après avoir traité notre guide de document imprécis on a finit par croiser une présence humaine : des randonneurs. Ils se sont bien fouttus de notre gueule pardi ! Nous on s’attendait à tomber subitement sur une marée de phoques et nos oreilles à être immergées de cris bizarres. Par contre l’odeur attendue était présente, ça puait ce que les phoques sentent, à savoir le poisson pourri. Donc ils étaient bien là au rendez-vous, c’est juste qu’ils n’étaient que 3, quasiment invisibles étant de la même couleur que les rochers. Ce qui peut causer de sacrés surprises si on entame tranquillement une ballade sur la plage !